Plusieurs villes du Val-d’oise et d’Ile de France ont dû faire face aux retombées du Covid-19. A cause de la surmortalité liée au coronavirus, un cimetière communal se retrouve saturé par les morts et manque de place. Dès le début du confinement, des travaux avaient été réalisés en urgence par certaines villes de la région.
Depuis quelques semaines, le cimetière d’une commune du Val-d'Oise est envahi par le bruit des pelleteuses. L’objectif de ces travaux ; la création de nouvelles concessions et surtout, un projet d’extension jugé indispensable par le maire qui avait déjà eu l’idée d’agrandir le cimetière auparavant. Il confie qu’en ces circonstances, ils n’avaient « pas le choix » et que certains cimetières voisins auraient atteint saturation « en quinze jours ».
Dans cette commune, une cinquantaine d’enterrements ont été réalisés par les communaux en l’espace de six semaines, un chiffre qui n’est même pas comparable à ceux de la canicule de 2003 comme l’estime un agent. Pour faire de la place, la municipalité a multiplié les reprises de concessions laissées à l’abandon ou dont le contrat avait expiré.
Afin d’anticiper ce manque de place et éviter toute saturation, 178 nouvelles concessions vont être créées ces prochaines semaines et 97 autres sont à prévoir pour 2021. Dès le début du confinement, le maire avait également refusé toutes les demandes de dérogations venant d’autres communes.
Source : le Parisien
La suite de cet article est réservée aux adhérents de la plateforme AGEP, votre Assistant à la Gestion de l'Espace Public. Si votre collectivité n'est pas encore membre, adhérez gratuitement en cliquant ICI. Pour vous connecter et accéder à notre expertise pour les collectivités locales cliquez ICI .